Le fameux « bon » choix. Ce terme a piqué votre curiosité, n’est-ce pas? Si vous êtes un professionnel de l’orientation, vous êtes probablement sceptique, voire indigné, qu’un article porte ce titre.
Avec raison!
Qu’est-ce qu’un « bon » choix d’orientation?
Le choix qui durera toute la vie?
Nous vivons à une époque où on parle plus « d’orientation tout au long de la vie », et non d’« orientation pour toute la vie ». Cela veut minimalement dire deux choses. Premièrement, les choix n’ont pas d’âge : on commence à réfléchir à notre carrière dès notre plus jeune âge, et on arrête… En fait on n’arrête pas. Même les retraités cherchent à trouver un sens à leur(s) occupation(s), rémunérée(s) ou pas. Deuxièmement, il est révolu, le temps où on choisissait une carrière à l’adolescence et qu’on faisait exactement la même chose, pour le même employeur, durant toute notre carrière. Donc, la permanence du choix n’en fait pas nécessairement un « bon » choix d’orientation.
Le choix qui rend le plus heureux?
Bien sûr. Mais comment mesurer le bonheur… Surtout quand on n’a à peu près aucune expérience de travail? Comment faire la prédiction, avec assurance, que l’on sera heureux dans un emploi qu’on n’a jamais exercé? Un emploi dont on n’a qu’entendu parler, par un témoignage, un vidéo, une série ou un film? Le risque de déception est très grand, lorsque la personne base son choix sur le niveau de bonheur qu’elle anticipe. Ce critère non plus, ne garantit pas un « bon » choix d’orientation.
Le choix qui nous ressemble le plus?
Un choix qui correspond le plus à nos intérêts, à nos valeurs et à notre personnalité n’est pas une mauvaise piste. C’est même celle que privilégient tous les professionnels de l’orientation! C’est là qu’arrivent les rabat-joie : contingentement, débouchés, niveau de stress, horaires variables, revenu souhaité, conciliation travail-famille, niveau d’autonomie, etc. On peut difficilement les ignorer… Les facteurs de réalité coexistent, qu’on le veuille ou non, avec les intérêts, les valeurs et la personnalité de toute personne qui essaie de faire un « bon » choix d’orientation.
Alors…?
Personne ne vous dira qu’Enio aide les jeunes à faire le « bon » choix d’orientation. Personne. Même pas nous.
Est-ce qu’Enio aide à faire des choix permanents? Bien sûr que non. Il est toutefois conçu pour rassembler tous les autres critères. Certaines activités accompagnent l’utilisateur dans sa découverte du monde du travail (Découvre Academos, Rencontre un travailleur), d’autres l’aident à se connaitre (Mes intérêts, Mes valeurs, Mes traits personnels, etc.), et d’autres encore l’appuient dans ses recherches d’information (Découvre les programmes d’étude, Découvre les métiers et professions). En plus, Enio accompagne l’utilisateur dans sa prise de décision (L’heure de vérité, L’Équation décisionnelle) et dans l’élaboration de son plan d’action.
En parallèle, l’utilisateur est encouragé à consulter un professionnel de l’orientation, de façon ponctuelle ou soutenue. Si l’élève est en classe, il obtient d’autres pistes de réflexion pour enrichir son expérience.
Alors, Enio n’aide personne à faire un « bon » choix. Il suggère, propose, informe, rassemble, accompagne, questionne, connecte, montre, rappelle, etc. Il aide l’utilisateur à réfléchir, prendre conscience, découvrir, explorer, expérimenter, évaluer, décider, planifier, etc.
C’est déjà beaucoup, non?